-
Cette page inclut des présentations vidéo de chercheurs californiens effectuées en 2006 et qui démontrent le lien entre le succès académique et le développement des jeunes. La première présentation examine les différentes facettes d’un environnement scolaire qui procure du support aux jeunes et l’effet positif sur leur rendement qui en résulte. La deuxième présentation fait état de résultats de sondages californiens réalisés en milieu scolaire et qui tentent de mesurer à l’aide d’indicateurs de résilience le degré de performance scolaire et le comportement des enfants. Son but est d’aider à l’implantation de stratégies de développement pour les jeunes dans les établissements scolaires.
-
Récemment, de nouvelles données probantes ont démontré qu’une bonne santé émotionnelle diminue les taux de morbidité et de mortalité en rapport aux troubles cardiovasculaires. Les liens entre l’émotion positive et la santé ont des implications pour des interventions ciblées, mais aucune étude empirique n’a testé l’impact des efforts déployés pour accroître l’émotion positive sur les risques cardiovasculaires. Cependant, les données explorées dans cet article mettent en lumière la valeur potentielle de ces stratégies pour améliorer les ressources émotionnelles de la santé fonctionnelle des individus et leur capacité à gérer le stress.
-
Cette étude vise à éveiller les consciences face aux effets des traumatismes et de la perte et identifie des approches utiles qui peuvent améliorer le bien-être émotionnel du personnel et des résidents dans les refuges pour sans-abris.
-
Les réactions émotionnelles péri et post-traumatiques ont rarement été étudiées et encore moins comparées selon les types de traumatisme. Cette étude compare les réponses péri et post-traumatiques d’étudiants de collège sur les aspects de la peur, la honte, la colère et la tristesse pour quatre types d’événements traumatiques : agression sexuelle, agression physique, accidents subies dans un moyen de transport, et blessures/maladies. En général, la réponse émotionnelle était forte pour les tous les types de traumatismes mais l’émotion des victimes d’agression sexuelle augmentait de beaucoup en période post-traumatique. Généralement, la peur était plus intense durant le traumatisme qu’après alors que les autres émotions avaient tendance à rester stable ou à augmenter après le traumatisme.
-
On connaît peu l’impact des ressources sociales sur le comportement des survivants d’un ACV. La compréhension de cette association pourrait aider à identifier des stratégies visant à améliorer le rétablissement des accidents vasculaires cérébraux et aider à élucider l’étiologie de la démence. Cette étude a examiné la relation des liens sociaux et du soutien social sur les fonctions cognitives et les changements de comportement chez un individu six mois après l’ACV. Les résultats suggèrent que le soutien affectif peut encourager la résilience cognitive alors que les liens sociaux fournissent une réserve cognitive qui protège contre les troubles de comportement après un ACV.
-
La dépression et le manque de soutien social sont des facteurs de risque importants pour la maladie de coeur et le stress et l’anxiété peuvent déclencher des troubles coronariens. Les personnes confrontées à ces difficultés psychosociales sont plus susceptibles d’être physiquement inactives, ce qui est également un facteur de risque supplémentaire de maladies coronariennes. La formation en résilience peut cibler ces facteurs de risque, mais il y a peu d’études évaluant l’efficacité de tels programmes. Ce document décrit la conception et les mesures d’une étude pour évaluer un programme de formation en résilience afin de promouvoir le bien-être psychosocial pour la santé du coeur, et la valeur ajoutée d’y intégrer la promotion de l’activité physique.
-
La recherche sur la croissance post-traumatique (CPT) est un domaine émergent d’études empiriques, plus particulièrement dans le domaine de la santé psychologique clinique. La plupart des recherches dans ce domaine ont porté jusqu’ici sur la détermination des facteurs de corrélation et prédicteurs de CPT. Cette revue systématique visait à évaluer l’association entre la croissance post-traumatique et l’optimisme, en particulier en ce qui concerne les traumatismes de santé. Les résultats concernant la relation entre l’optimisme et la croissance post-traumatique ont été jugées ambigus. Un certain nombre de questions conceptuelles et méthodologiques ont été identifiés et discutés en relation avec le domaine de la recherche en CPT. Des orientations de recherche futures sont fournies.
-
Dans cet article, les auteurs décrivent un programme de recherche sur la résilience à l’âge adulte. Ils commencent par une évaluation sélective de la littérature générale sur la résilience, donnant la priorité aux approches majeures, les constatations empiriques, et les principes directeurs qui caractérisent les études précédentes. Ils résument alors leur propre approche face au phénomène de la résilience et mettent en lumière certaines parties de leurs études antérieures et en cours sur les adultes plus âgés. Les résultats de cette recherche s’ajoutent aux diverses données qui suggèrent que la résilience est un phénomène commun qui se dégage de l’orchestration coordonnée des processus fondamentaux de l’adaptation humaine.
-
Cet article examine les contributions que le New Beginnings Program (NBP) a apporté à la compréhension des avenues de résilience chez les jeunes ayant vécu le divorce parental. Les recherches démontrant que le divorce accroît les risques de santé mentale, de santé physique, et les problèmes d’adaptation sociale sont notamment examinées. La théorie et la recherche liant le niveau socio-environnemental et les facteurs de risque chez les jeunes, de même que les ressources de résilience à l’adaptation post-divorce des jeunes sont également présentées.
-
Cet article examine la résilience chez les plus âgés, en se concentrant sur les relations entre qualité de vie (QdV) et l’adversité. Les objectifs sont d’identifier les bases de l’adversité, les caractéristiques des personnes résilientes, et les attributs atténuant l’impact de l’adversité. Les résultats indiquent que les politiques qui offrent un accès à la protection et qui aident à minimiser l’exposition à une adversité possible, peuvent favoriser la résilience.
-
Le but de la présente étude était de déterminer si les échelles de résilience pourraient prédire l’adaptation mieux que le modèle à cinq facteurs (MCF). Les résultats montrent que les échelles du MCF sont celles qui montrent la plus forte proportion de variance dans les perturbations. Pour l’adaptation, les échelles de résilience y ont contribué autant que le MCF. En aucun cas, les échelles de résilience ont surpassé le MCF en augmentant la variance expliquée. Les résultats remettent en question la validité de la notion de résilience en tant q’indicateur de l’adaptation humaine et d’évitement des perturbations.
-
Les trajectoires quotidiennes de stress des parents ont été étudiées à la fois pour les mères et les pères d’enfants ayant une déficience intellectuelle (DI) et âgés de 36 à 60 mois, en y incluant le bien-être psychologique de chaque parent, l’ajustement matrimonial et les relations positives entre parent et enfant. Les auteurs ont observé que les processus de stress des parents ne sont pas partagés tout au long de la période préscolaire chez les parents d’enfants atteints de DI. Bien que les caractéristiques individuelles des parents et les relations dyadiques de grande qualité contribuent à l’émergence de la résilience chez les parents d’enfants avec des DI. Les parents s’influencent aussi entre eux et favorisent la résilience dans des façons qui n’avaient pas été envisagées auparavant.
-
Cette étude explore le concept de l’espoir et ses relations avec le bien-être chez les parents d’enfants d’âge scolaire présentant une déficience intellectuelle (DI). L’étude démontre que chez les mères, un faible espoir et les troubles de comportement de l’enfant sont des prédicateurs de la dépression maternelle. Chez les pères, un faible espoir est prédicateur de l’anxiété et de la dépression tandis que les émotions positives déterminent un grand niveau d’espoir.