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La conférence sera présentée par visioconférence le 17 novembre 2010 à partir de la salle 2 de l’audiovisuel de l’Hôpital du Saint-Sacrement à Québec de 12h00 à 13h30. Les conférenciers sont Madame Ginette Paquet, Ph. D., chercheuse, Institut national de santé publique du Québec, professeure associée, Département de médecine sociale et préventive, Université Laval et chercheuse, équipe PRISM, CSSS de la Vieille-Capitale, Centre affilié universitaire ; Monsieur Robert Pampalon, Ph. D., chercheur, Institut national de santé publique du Québec, professeur associé, Département de médecine sociale et préventive, Université Laval, Département de géographie, Université de Montréal. Pour vous inscrire à la visioconférence : rose.tremblay@fmed.ulaval.ca
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Dans le cadre des conférences midi, cet événement sera présenté le 24 novembre 2010 à l’UQAM, à Montréal de 12h30 à 13h30 à la Salle des Boiseries (J-2805). Le conférencier invité sera Stéphane Dandeneau, professeur au Département de psychologie de l’UQAM.
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Cette conférence annuelle du National Association of Private Special Education Centers (NAPSEC) des États-Unis aura lieu du 16 au 19 Janvier 2011 à Captiva Island, Floride, USA. Elle comprendra certaines des sessions suivantes : Interventions sur les points forts afin de cultiver la résilience ; les écoles qui favorisent la résilience : encourager le positif - le développement chez les enfants et les jeunes à partir de contextes difficiles ; composantes de la salle de classe modèle : efficacité et amélioration des résultats académiques et comportementaux ; modifier la culture organisationnelle dans le cadre de l’éducation.
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Malgré la bonne performance de l’économie australienne, il y a encore des familles partout au pays qui vivent dans la pauvreté. Pour ces familles où aucun parent n’est employé, les impacts potentiels vont au-delà des difficultés financières et peuvent affecter le bien-être des enfants, selon une nouvelle étude. Une nouvelle étude réalisée par l’Australian Institute of Family Studies publié au cours de la Semaine de la lutte contre la pauvreté (17 - 23 octobre), montre que les enfants vivant dans des familles sans emploi sont 13% plus susceptibles de développer des problèmes comportementaux ou affectifs que ceux qui vivent dans des familles où au moins un parent est employé.
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Un enfant qui grandit au milieu de conflits politiques, comme la guerre ou le terrorisme, peut présenter de graves séquelles psychologiques. Mais certaines qualités, que les psychologues appellent « les facteurs de résilience », peuvent aider à surmonter cette adversité. La professeure Michelle Slone du département de psychologie de l’Université de Tel Aviv a mis au point un programme visant à aider les enfants à développer des facteurs de résilience et éviter les troubles psychologiques qui peuvent découler du stress. Sa méthode et ses résultats inspirants ont été récemment présentés dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry et le International Journal of Behavioral Development.
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Nous avons tous entendu l’adage selon lequel tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, mais jusqu’à maintenant aucune preuve scientifique n’est venue supporter cette affirmation. Cependant, une nouvelle étude américaine longitudinale pluriannuelle se penchant sur les effets des événements négatifs de la vie sur la santé mentale a découvert que les expériences négatives semblent en effet favoriser l’adaptabilité et la résilience ultérieures, ce qui améliore la santé mentale et le bien-être.
Étude original :
Whatever does not kill us : Cumulative lifetime adversity, vulnerability, and resilience
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Les adultes apparemment en bonne santé, s’ils ont été maltraités ou négligés pendant l’enfance, peuvent souffrir physiologiquement des décennies plus tard. Dans une étude publiée en ligne par la revue Neuropsychopharmacology, une équipe dirigée par des psychiatres de l’Université Brown et du Butler Hospital tous deux à Providence au Rhode Island constatent que les adultes en bonne santé qui ont déclaré avoir été maltraités durant l’enfance semblent avoir une meilleurs réponse inflammatoire au stress par rapport aux adultes qui ont eu une enfance plus heureuse. Cela peut amener un nouvel éclairage sur le risque de dépression, et d’autres maladies plus tard dans la vie.
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Regarder des films violents, des programmes de télévision ou jouer à des jeux vidéos désensibilise les adolescents, émousse leurs réactions émotionnelles face à l’agression et favorise potentiellement des attitudes et des comportements agressifs, selon une nouvelle étude publiée en ligne dans le Oxford Journal Social Cognitive and Affective Neuroscience (19 Octobre). Bien que des recherches antérieures ont suggéré que les gens peuvent devenir plus agressifs et désensibilisés à la violence de la vie réelle après avoir visionné des programmes violents, on en sait peu sur la façon que de tels programmes et la gravité de l’agression montrée affecte le cerveau des adolescents.
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Il est important de noter que l’appel pour un point de vue à plusieurs niveaux en recherche sur la résilience et en interventions favorisant la résilience - qui comprend les risques de mener des évaluations génétiques et neurobiologiques, et du comportement - ne limitent pas la résilience au seul niveau de la biologie, et encore moins à une seule des variables biologiques. L’inclusion d’une perspective multi-niveaux sur la résilience ne doit pas ramener les scientifiques et cliniciens à l’époque où certains adhéraient à l’idée qu’ils étaient des enfants « invulnérables ». L’incorporation d’une perspective multi-niveaux dans la recherche sur la résilience nécessite encore l’adhésion à une dynamique, une vision transactionnelle qui respecte l’importance du contexte.
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Cette revue propose cinq domaines de recherche future en mettant l’accent sur les jeunes : 1) des études visant à améliorer la compréhension de ce qui amènent certains jeunes autochtones à répondre positivement aux risques et à l’adversité et d’autres pas ; 2) des études de cas fournissant une confirmation empirique de la théorie de la réinsertion résiliente chez les jeunes autochtones ; 3) davantage d’études comparatives sur le rôle de la culture en tant que ressource pour la résilience ; 4) des études visant à améliorer la compréhension sur la façon dont les jeunes autochtones, particulièrement les jeunes urbains qui ne vivent pas dans les communautés auto-gouvernées dans une continuité culturelle forte peuvent se faire aider à devenir, ou rester résilients 5) une plus grande implication des chercheurs autochtones qui peuvent apporter une vision du monde non-linéaire de la recherche sur la résilience.
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La présente étude a examiné la relation entre la violence du partenaire intime (VPI) et les réactions des enfants à une interaction stressante avec les pairs à partir d’un échantillon communautaire. Le rôle modérateur du coaching émotionnel parental afin de protéger les enfants des réactions négatives face à un pair a également été examiné. Les réactions adaptées (ex. : rire, ignorance) et inadaptées (ex. : hostilité/défis, comportements bizarres) à la provocation par les pairs ont été examinés. L’importance de comprendre les facteurs de protection dans les familles expérimentant de la VPI et de développer des programmes de coaching émotionnel parental sont aussi discuté.
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Le capital social, en tant qu’actif ou ressource pour la résilience, peut être une caractéristique de la communauté ou de l’individu. En tant qu’actif individuel, le capital social se compose des relations d’une personne envers les ressources sociales à sa disposition. En tant que caractéristique des communautés, il est constitué d’attributs tels que la confiance, la réciprocité, l’action collective, et la participation. Étroitement lié au capital social communautaire est la notion d’efficacité collective. Certains réseaux sociaux, cependant, peuvent être violents, répressifs, sectaires, ou destructeurs. La résilience est aussi une caractéristique des individus et des communautés. Cela signifie que la relation entre le capital social et la résilience est à quatre dimensions. Lors de l’examen de chacune de ces dimensions, cet article met en évidence la capacité de la recherche sur la résilience de relier la preuve au capital social communautaire avec des données individuelles et la reconnaissance que les individus peuvent être résilients, même si les communautés où ils vivent ont un faible capital social, voire même inexistant.
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Le but de cette étude est d’analyser rétrospectivement le taux d’abus multi-type dans l’enfance et les effets de la maltraitance durant l’enfance et le type de stratégies d’adaptation favorisant l’adaptation psychologique des jeunes adultes dans un échantillon de la population étudiante de l’Université de Mostar en Croatie. Les résultats montrent que l’exposition à l’abus multi-type dans l’enfance est une expérience traumatisante à long terme avec des effets négatifs. Les stratégies d’adaptation axées sur les problèmes assurent une meilleure adaptation psychosociale que les stratégies axées sur l’émotion.
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Ce rapport présente une nouvelle façon de mesurer le bien-être et la résilience des personnes et des communautés. Il part de l’hypothèse que la clé pour l’épanouissement des quartiers est de renforcer les atouts locaux et la richesse sociale, tout en s’attaquant aux vulnérabilités et aux désavantages. Il décrit un outil de mesure du bien-être et de la résilience appelé WARM qui a été conçu pour appuyer les organismes et les communautés locales afin de mieux comprendre, planifier et agir.
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L’Holocauste est devenu un symbole emblématique d’immenses catastrophes d’origine humaine, et les survivants doivent désormais faire face aux processus normaux du vieillissement. Les traumatismes de l’enfance peuvent laisser les survivants plus vulnérables quand ils sont confrontés au stress liés à la vieillesse, alors que leur progéniture pourrait avoir un rôle souvent difficile afin de protéger leurs propres parents de la douleur. Cette étude examine l’adaptation psychologique des survivants de l’Holocauste et de leurs descendants à la lumière de ces nouveaux défis : l’examen de satisfaction dans la vie, la santé mentale, les capacités cognitives, les symptômes dissociatifs, et la santé physique.
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Cette étude qualitative examine les expériences et les stratégies durant lesquelles huit femmes afghanes se sont engagées dans le soutien à la santé mentale pour elles-mêmes et d’autres, alors qu’elles doivent faire face à d’importants traumatismes liés à la guerre en Afghanistan et le processus d’immigration et de réinstallation aux États-Unis. Les processus d’adaptation identifiées représentent des méthodes diverses et souvent culturellement liées à la patrie pour faire face à des difficultés. Les participants ont signalé des niveaux relativement bas de difficultés actuelles lié à la santé mentale, ce qui suggère que les mécanismes de survie des femmes engagées peuvent être efficaces. L’étude illustre également le caractère culturel lié à la patrie et l’équifinalité de la résilience, comme il n’existe pas deux femmes engagées dans les mêmes processus d’adaptation.
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Cette étude examinait la relation entre les styles d’adaptation et les problèmes de comportement auprès d’un échantillon de jeunes toxicomanes sans-abri. Les jeunes sans-abri (n = 268) ont été recrutés par le seul centre d’accueil d’Albuquerque au Nouveau-Mexique. Les résultats ont révélé que les jeunes avec une adaptation axée sur les tâches ont rapporté avoir moins de comportements délinquants, tandis que ceux avec une adaptation orientée sur l’émotion ont rapporté des niveaux plus élevés d’anxiété / dépression et de délinquance. Contrairement aux attentes, les jeunes utilisant des habiletés d’adaptation axées davantage sur l’évitement ont montré moins de comportements à risque au VIH, moins de symptômes dépressifs / d’anxiété, et une utilisation moins fréquente d’alcool. Les résultats soulignent la nécessité d’examiner les stratégies d’adaptation en mettant les individus en contexte.
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Une recherche auprès de survivants de torture a généré une grande variabilité dans les taux de prévalence du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Plusieurs facteurs de risque et de résilience peuvent affecter cette variabilité, en augmentant ou en diminuant la probabilité d’éprouver une détresse psychologique. Cette étude visait à étudier l’effet de plusieurs facteurs de résilience tels : le style d’adaptation, le soutien social, les évaluations cognitives, et les comparaisons sociales sur la gravité des symptômes du SSPT. En outre, cette étude a examiné si le style d’adaptation avait un impact sur la relation entre les variables de résilience et les symptômes du SSPT.
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Cet article examine ce qui est connu par rapport aux effets du cycle de déploiement militaire sur les jeunes enfants, incluant les modèles d’attachement, les émotions intenses, et les changements de comportement et il suggère une approche écologique afin de soutenir les familles des militaires avec des nourrissons, des tout-petits, et des enfants d’âge préscolaire. Plus précisément, les interventions ciblées sur la famille à domicile semblent être les plus intéressantes.
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L’objectif de cette étude était d’évaluer la structure interne d’une mesure d’auto-évaluation des facteurs de protection de famille à niveaux multiples contre les abus et la négligence et d’explorer la relation de cet instrument à d’autres mesures de maltraitance des enfants.