Cette conférence internationale aura lieu du 25 au 27 octobre à Québec. Elle portera sur les moyens d’améliorer les interventions auprès des enfants vulnérables dans différents milieux de vie et inclura les thèmes suivants : la réponse aux besoins des jeunes et de leur famille ; la planification de l’intervention ; la collaboration (parent-intervenants, intersectorielle, interdisciplinaire) ; le soutien à la parentalité (parent biologique, d’accueil ou d’adoption) ; et les expériences internationales du recours à l’approche SOCEN (LAC) auprès des enfants placés. Elle réunira des chercheurs, des étudiants, des intervenants, des représentants de milieux d’accueil, des jeunes pris en charge et des décideurs en provenance de différents pays et provinces canadiennes.
Des données d’une nouvelle étude finlandaise révèlent que les enfants, en particulier les filles, sont plus susceptibles d’avoir des troubles psychiatriques tard dans leur vie s’ils sont victimes d’intimidation ou de violence. L’étude serait la première du genre à se pencher sur les conséquences de l’intimidation sur les enfants dans leur vie future. Des chercheurs de l’Hôpital universitaire de Turku ont tenté d’établir des liens entre l’intimidation et la victimisation à l’âge de 8 ans et les troubles psychiatriques entre 13 et 24 ans. L’étude a révélé que près de 6% des garçons étaient de fréquents intimidateurs, que 6% des étaient des victimes fréquentes et que 3% entraient dans les deux catégories.
Une nouvelle étude inter-culturelle soutient que les étudiants du primaire chinois et américains qui se sentent soutenus par leurs professeurs ont tendance à avoir une meilleure estime de soi, et ceux qui ne se sentent pas soutenus par des collègues sont plus susceptibles d’être déprimés. L’étude a été menée par des chercheurs de l’Université du Sud (à Nanjing, en Chine), du New York University, du Educational Testing Service, Harvard University, de l’Université de Western Ontario, et du Nanjing Brain Hospital. Elle paraît dans le numéro de Septembre / Octobre 2009 de Child développement.
Ce document présente le Indigenous Resiliency Project actuellement développé à Redfern, Townsville et Perth, en Australie. Cette étude de cas démontre comment un groupe de chercheurs universitaires et des service de santé communautaire autochtone ont utilisé les projets de recherches communautaires de type participatif pour travailler avec les jeunes australiens autochtones afin d’explorer les perspectives des jeunes sur la résilience en relation avec des virus transmissibles par le sang et les infections transmissibles sexuellement. Ce document décrit également certains des avantages initiaux acquis grâce au projet tels que : le développement de capacités de recherche ; l’établissement de relations entre les organisations communautaires et les établissements de recherche, et l’établissement prioritaire des considérations éthiques et sociales dans la conduite de la recherche.
Cet article présente un cadre théorique afin de comprendre comment l’exposition intense et extrême aux conflits ethniques et politiques et à la violence agit sur les processus cognitifs et affectifs de l’adaptation psychosociale des enfants. Les auteurs passent en revue les études empiriques récentes sur l’exposition des enfants à la violence ethnique et politique et appliquent le cadre socio-cognitif-écologique sur les résultats empiriques de cette littérature. Enfin, ils proposent des orientations futures pour la recherche et les implications cliniques dérivées de ce cadre.
Ce document met l’accent sur les questions de violence et de négligence chez les enfants âgés de 0-3 ans. Il aborde un grand nombre des problèmes auxquels se heurte l’Australie à l’heure actuelle : comment assurer la protection des enfants au niveau individuel (âgés de 0-3 ans) ; comment répondre à ces enfants qui ont souffert de négligence ou d’abus de façon à atténuer leurs souffrances, à les guérir et à les protéger de nouveaux dangers ; comment créer une société qui réduit les risques des enfants pouvant être exposés à la négligence et aux abus ; et comment gérer les limites et les échecs de ces efforts.
Ce feuillet d’information présente certains enseignements tirés des onze programmes d’été d’apprentissage évalué en utilisant des modèles de recherche expérimentale. Tous les programmes ont été mis en œuvre avec des enfants et des jeunes défavorisés. Les conclusions de cette synthèse indiquent que les programmes d’été d’apprentissage peuvent être efficaces et sont susceptibles d’avoir des impacts positifs quand ils engagent les élèves dans des activités d’apprentissage pratique, agréable, et qui ont des applications dans le monde réel. Cet avis présente également un certain nombre de pratiques prometteuses.
Ceci est une présentation PowerPoint de Michael Ungar du School of Social Work, Dalhousie University à Halifax dans le cadre du International Resilience Project. Il fournit des recommandations pour les professionnels qui s’occupent de jeunes dans le besoin.
Ce guide explique comment mesurer avec précision le bien-être des enfants et des jeunes. Il porte plus précisément sur les indicateurs subjectifs (par exemple, satisfaction de vivre, optimisme quant à l’avenir) afin de compléter des indicateurs objectifs du bien-être (l’obésité infantile, la numéracie et la littératie, le revenu des ménages) en nous informant sur la façon dont les enfants vivent leur vie de leur propre point de vue. Il traite de quelques-unes des approches pratiques de mesure du bien-être des enfants qui ont été mises en œuvre et examine certaines des considérations lors de la conception d’un outil de mesure du bien-être des enfants, incluant les indicateurs subjectifs.
Cette étude a examiné des dossiers administratifs du ministère des Services à l’enfance et à la famille et du ministère de la Probation du comté de Los Angeles afin de déterminer l’influence du placement en foyer de groupe sur les comportements délinquants. Les auteurs ont découvert une association entre la délinquance subséquente et le placement en foyer de groupe, le déplacement lié aux fugues, la race et au genre. Les jeunes qui avaient été placés au moins une fois en foyer de groupe ou qui avaient été déplacés parce qu’ils avaient fugué étaient deux fois et demie plus susceptibles de se faire arrêter. Le risque de délinquance était 80 % plus élevé chez les garçons, 80 % plus élevé chez les Afro-Américains et 32 % plus élevés chez les hispaniques que chez les jeunes blancs. De plus, les jeunes qui avaient été placés de nombreuses fois et ceux qui étaient placés à cause de la violence physique étaient plus susceptibles de se faire arrêter.