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Une équipe de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine a présenté au ministère de la Sécurité publique du Québec les résultats d’une étude de trois ans, une première mondiale, portant sur la fusillade au Collège Dawson en 2006. Il ressort de cette étude que les traumatismes psychosociaux causés par une fusillade dans une école dépassent le nombre de blessures physiques. Près de 1 000 élèves et employés qui travaillaient ou étaient présents au Collège lors de la tragédie ont participé à cette étude unique.
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Une nouvelle étude nationale a non seulement confirmé que les enfants qui ont été exposés à des catastrophes telles des tremblements de terre et des incendies sont plus sujets à des problèmes émotionnels, mais beaucoup de ces enfants ont peut-être déjà connu la maltraitance, la violence domestique ou des abus par des pairs qui pourraient exacerber ces problèmes.
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Les douleurs émotionnelles que nous subissons dans l’enfance peuvent engendrer un système immunitaire faible plus tard dans la vie, selon une nouvelle étude. Sur la base de cette nouvelle recherche, l’ampleur de cette insuffisance immunitaire renforce celle causée par le stress lors de soins reçus plus tard dans la vie.
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Les enfants et les adolescents qui entrent en contact avec le système de protection de l’enfance courent des risques accrus d’être atteints du trouble de stress post-traumatique (TSPT). La présente étude se base sur le National Survey of Child and Adolescent Well-Being [Enquête nationale sur le bien-être des enfants et des adolescents] (une enquête représentative sur le plan national des enquêtes pour maltraitance envers les enfants) pour déterminer la prévalence nationale de symptômes de stress post-traumatique chez les enfants orientés vers les services de protection de l’enfance aux États-Unis pour cause de maltraitance présumée.
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Même après avoir quitté une relation violente ou de contrôle, la santé mentale des mères peut empirer avant de s’améliorer, selon une nouvelle étude. Les chercheurs ont constaté que, dans les deux ans après la fin d’une relation violente, les mères ont eu des troubles de santé mentale, sont devenues plus déprimées et ont maintenu des niveaux élevés d’anxiété. Leur état n’était pas mieux que les femmes qui demeurent dans des relations abusives.
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Cette page contient des versions téléchargeables de documents de conférence et des présentations Powerpoint de l’événement Pathways to Resilience II : The Social Ecology of Resilience qui s’est tenue à Halifax, Nouvelle-Écosse, du 7 au 10 Juin, 2010.
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De nombreux chercheurs ont étudié les facteurs de risque associés au tabagisme, toutefois, peu ont étudié les facteurs de protection associés à la résilience au tabac. Cette étude vise donc à explorer les déterminants de la résilience au tabac chez les jeunes issus de milieux socio-économiques à risque.
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L’objectif de cette étude qualitative, menée en Colombie-Britannique, au Canada, était d’identifier les processus afin de devenir une famille d’accueil et de fournir des soins de famille d’accueil pour les nouveau-nés exposés à des drogues et de l’alcool. L’étude a identifié un processus de développement de l’expertise des familles d’accueil dans ce domaine, et l’article décrit les trois phases principales (préparation à l’accueil, vivre comme une famille d’accueil, et terminer le rôle d’accueil). Les étapes dans chacune de ces trois phases vécues par les familles d’accueil sont aussi décrites, et l’application d’un cadre de résilience au modèle du foyer d’accueil afin d’indiquer comment les adaptations au travail et la fonction des relations au sein du système peut contribuer à renforcer le soutien aux familles d’accueil, entrainant potentiellement une rétention et une satisfaction.
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Ce document constitue le deuxième volet de l’état de situation sur la consommation de substances psychoactives (SPA) chez les jeunes Québécois. Le premier volet, paru en 2009, traçait le portrait épidémiologique de la consommation de SPA chez les jeunes de 10 à 24 ans (Gagnon, 2009). Ce deuxième volet permettra de mettre à jour les connaissances quant aux conséquences pouvant être liées à l’usage de SPA chez les jeunes et aux facteurs qui permettent d’en expliquer l’usage. Un troisième et dernier volet fera l’objet d’une publication ultérieure et discutera des meilleures pratiques en matière de prévention.
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De nombreux indices laissent supposer que les facteurs de risque du rejet par les pairs durant l’enfance et les trouble de l’attention/hyperactivité (TAH), seul ou ensemble, sont le signe d’un large éventail de problèmes d’adaptation future (Barkley, 2002 ; Parker et Asher, 1987). Fondamentalement, certains enfants évitent ces effets négatifs, mais un manque de connaissance demeure au sujet des enfants résilients. Le but de cette étude était d’examiner les mécanismes de rejet par les pairs lors de l’enfance et les TAH lors de l’adolescence, à travers une étude longitudinale prospective chez les filles.
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Il n’y a pas de vision unanime sur la résilience des autochtones, alors que différentes sources démontrent divers degrés d’intégration avec la philosophie occidentale et différents degrés d’éloignement vis-à-vis leur terre ; de nombreux points de vue autochtones sur la résilience sont basées sur leur relation à la terre. Les années de travail des auteurs avec plusieurs communautés autochtones au Canada et ailleurs, les ont amenés à comprendre que la perception de la plupart des autochtones sur la résilience va au-delà du ton implicite particulier et négatif de « la capacité des individus à s’adapter et à s’épanouir face à l’adversité ou au risque ".
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La mesure offre des aperçus de la résilience, surtout du point de vue potentiellement déformée de la façon dont les jeunes font face à l’adversité spécifique, une adversité qui se base sur des études financées : l’abus de substances du tabac, le suicide, ou l’infection au VIH. Le rôle moteur du financement a des problèmes évidents, les priorités des bailleurs de fonds ne peuvent pas être les priorités des communautés et les résultats peuvent en dire plus sur la possibilité de financement que sur la résilience elle-même. Malgré cela, cette recherche axée sur le problème a l’avantage très pratique de produire des résultats axés sur des solutions. Une leçon majeure de ce corps de travail est que nous devrions nous laisser l’espace (et la modestie) de reconnaître que la résilience des autochtones est plus grande que nous avons pu le mesurer lors de projets de financement spécifiques. Même avec cette limitation, les résultats montrent un degré élevé de spécificité - ce qui renforce la résilience des jeunes à un type d’adversité dans un contexte qui pourrait bien ne pas fonctionner autrement. Cinq propositions se dégagent de ses conclusions.
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Cette étude a observé les jeunes, d’âge moyen, et les adultes plus âgés pendant 30 jours consécutifs afin de déterminer l’association entre le stress quotidien et un affect négatif, en tenant compte des risques potentiels ( à savoir l’incohérence du concept de soi) et les facteurs de résilience (l’âge, la perception du contrôle personnel). Les résultats indiquaient que les personnes plus jeunes et les personnes avec un concept de soi plus incohérent montraient un taux plus élevé d’affect négatif lors de l’étude. En outre, les personnes ont déclaré un affect négatif plus élevé pour les jours où ils ont connu plus de stress que d’habitude et les jours où ils ont rapporté moins de contrôle que d’habitude. La présente étude contribue à élucider le rôle des facteurs de risque et de résilience lorsque les adultes sont confrontés à des stress quotidiens.
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Le but de cette étude était de comparer le niveau de résilience des personnes âgées de ≥ 60 ans en Suède et en Thaïlande. Dans un échantillon aléatoire de 422 personnes en Suède et un échantillon de 200 personnes en Thaïlande, le niveau de résilience a été mesuré en utilisant l’échelle de la résilience. Malgré des caractéristiques différentes de fond, les résultats des participants de la Suède et des participants thaïlandais étaient presque les mêmes sur l’échelle de la résilience. D’autres études sont nécessaires pour traiter les aspects de genre et d’ethnicité par rapport à la résilience.
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L’ensemble actuel des méta-analyses met en lumière les conséquences psychiatriques, psychosociales et physiques à long terme de l’Holocauste pour les survivants. Dans 71 échantillons de 12 746 participants, des survivants à l’Holocauste ont été comparés à des homologues (avec aucune expérience de l’Holocauste) pour la santé physique, le bien-être psychologique, les symptômes de stress post-traumatique, les symptômes psychopathologiques, le fonctionnement cognitif, et la physiologie liés au stress. Les survivants de l’Holocauste s’étaient ajustés moins bien, comme il ressort des études sur des échantillons non sélectionnés et des études sur des échantillons prélevés. En particulier, ils ont montré des symptômes de stress post-traumatique beaucoup plus élevés.
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Les problèmes de santé mentale touchent environ 20% des adolescents. Traditionnellement, l’accent était mis sur la vulnérabilité et les facteurs de risque et moins sur les facteurs de protection. L’étude, par conséquent, explore la relation entre les symptômes psychiatriques fréquents et les facteurs de résilience chez les adolescents plus âgés. Cette étude apporte une preuve supplémentaire qu’il pourrait être utile pour les cliniciens et les chercheurs de s’attarder à des facteurs de résilience par rapport à des symptômes psychologiques chez les adolescents plus âgés.
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Certaines personnes sont aptes à utiliser certaines émotions discrètes (anxiété, colère, tristesse) pour refléter leur expérience vécue ; d’autres personnes communiquent simplement l’état (bon ou mauvais) dans lequel ils se sentent. Les chercheurs ont émis l’hypothèse que les gens qui sont plus en mesure de décrire leurs émotions sont peut-être moins enclins à l’automédication avec de l’alcool. Les résultats montrent que, dans un délai de 30 jours, les personnes avec des émotions négatives intenses consommaient moins d’alcool si elles étaient plus aptes à décrire leurs émotions et s’en tenaient moins à des descriptions générales. Les résultats de procédures d’évaluation momentanée ont révélé que les personnes avec des émotions négatives intenses avant leur épisode de consommation d’alcool en consommaient moins si elles étaient plus aptes à décrire leurs émotions. Ces résultats fournissent un soutien pour une nouvelle méthodologie pour mieux comprendre l’influence des émotions sur la consommation de substances.